Barry Allikas, Marcel Barbeau, Pierre Julien
En Marge
8 avril au 6 mai 2017
La Galerie Nicolas Robert est heureuse de présenter l’exposition En marge, une exposition collective commissariée regroupant le travail de Barry Allikas, Marcel Barbeau et Pierre Julien. Faisant dialoguer des oeuvres appartenant à trois générations, En marge propose de réfléchir la nature limitrophe dans ces corpus d’oeuvres divergents, mais complémentaires. Si cette thématique trouve écho dans la production de chacun des artistes présentés, leur résonance se ressent dans un esthétisme formel abstrait et géométrique partagé.
Barry Allikas est né à Montréal et a étudié en cinéma au Collège Dawson. C’est peu après sa diplomation qu’il commence à peindre. Il présente sa première exposition solo en 1979 et depuis, il expose son travail à travers le Canada, à New York, ainsi qu’en France, en Allemagne et au Mexique. Son travail fait partie de nombreuses collections, notamment celles du Musées des beaux-arts de Montréal, du Musée national des beaux-arts du Québec, de Hydro-Québec, de la Caisse de dépôt et placement du Québec, de la Banque Nationale et de Giverny Capital. L’artiste vit et travaille présentement à Montréal.
Né le 18 février 1925 à Montréal, Marcel Barbeau étudie le dessin d’ameublement à l’École du Meuble de Montréal, où il s’initie à l’art moderne au contact de son professeur, le peintre Paul-Émile Borduas. Son œuvre, à la fois épurée et expressive, appartient à l’univers du baroque. Elle évolue rapidement et témoigne d’une double vision apollinienne et dionysiaque, selon les termes de Caroline Gagnon.
La question de l’abstraction s’impose au sein de la pratique de l’artiste montréalais Pierre Julien par la création d’espaces fictifs, bien que non figuratifs. Ceux-ci questionnent les rencontres fortuites et improbables entre les éléments graphiques et les combinaisons de couleurs, de manière à générer des univers curieux, vibrants, lyriques. Sur un fond coloré sont posées des masses texturées qui semblent en apesanteur, s’éloignant et se détachant de cet espace impalpable. Agissant comme des portraits abstraits d’éléments environnants, elles oscillent à travers un microcosme d’amalgames de couleurs surprenantes, participant à une tridimensionnalité à la fois fragile et énergique.