Philippe Caron Lefebvre
Joug mimétique
7 janvier au 18 février 2017
La Galerie Nicolas Robert est heureuse de présenter Joug mimétique, la première exposition solo de Philippe Caron Lefebvre à la galerie.
Si la Nature reste et demeure au centre des considérations humaines, l’image que nous nous faisons du monde est constamment bouleversée par l’apport de ces nouveaux savoirs et nouvelles technologies. Quant est-il du comportement naturel ? Dans le contexte actuel, sommes-nous dans une attitude de reproduction machinale et inconsciente du passé, mais aussi du futur à venir ? Selon une méthodologie scientifique, l’une des manières de comprendre ce monde serait de l’analyser, en le mesurant et en le catégorisant…
Philippe Caron Lefebvre porte une attention plus spécifique à la notion d’évolution à travers la morphologie des espèces et à leurs comportements instinctifs, tout en cherchant à réfléchir sur le monde à l’aube de ces nouvelles représentations. Les œuvres présentées évoquent une relation que l’artiste préconise pour un intérêt formel entre le courant science fictionnelle et l’art contemporain. En effet, les œuvres adoptent certaines qualités, par des angles, des facettes géométriques ou des surfaces irisées, dignes d’un imaginaire romancé du futur. Cette manière de fonctionner est d’une part, une idée de prototype où chaque œuvre est une possibilité évolutive et d’une autre part l’affirmation d’une esthétique propre l’univers de l’artiste. De plus, PCL souligne l’importance de la contamination des formes entre elles, entre différentes pratiques, soit la sculpture, l’architecture, le design ou la mode. Cette contamination a pour effet de multiplier la manière de percevoir l’art et le monde, jusqu’à brouiller les sources initiales de références ou toute association à une histoire de l’art continue.
L’exposition Joug Mimétique met en place une variété d’images, de dessins et de collages, ainsi que des sculptures utilisant des matériaux variés tels que le papier, la céramique, le plâtre, la mousse polyuréthane et des objets trouvés. Le travail poursuit les recherches amorcées sur les possibilités qu’offre le règne naturel à travers ses différentes caractéristiques et phénomènes physiques sous la forme d’un écosystème qui présente une portion de l’infini du monde.